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Creuser la question de la raison d’être de l’entreprise fait ressortir une convergence d’enjeux. Le collaborateur doit se retrouver dans sa définition, cela contribue à augmenter la performance globale de l’entreprise. Thierry BRIGODIOT et Patrick PAPAS, associés PRAGMA, développent cette idée.

À l’origine de la réflexion de PRAGMA sur la raison d’être de l’entreprise, un article de la Harvard Business Review évoqué par un client alors que nous travaillons avec lui à formuler un nouveau projet d’entreprise. Ce dirigeant parle de l’invitation qui est faite dans cet article à s’intéresser à la représentation que les collaborateurs ont de la raison d’être de l’entreprise, de sa finalité supérieure. En cherchant à définir cette notion, nous sommes passés en un mois de l’échange d’idées avec ce dirigeant à une application concrète dans sa société.

Entrer si vite dans l’opérationnalité est possible quand la raison d’être de l’entreprise tient compte de la vision de ses salariés. Cela n’a pas toujours été le cas. Sa définition a longtemps pris en compte l’intérêt des actionnaires et la vision des dirigeants. Une représentation aujourd’hui dépassée, perçue comme insuffisante, par les collaborateurs qui ont leur propre vision et par l’écosystème au sens large. Actuellement, deux façons d’appréhender la question cohabitent : la raison d’être de l’entreprise doit tenir compte de la vision des collaborateurs ou bien, elle relève d’une vision globale de toutes les parties prenantes de l’entreprise. Les actions de RSE traduisent d’ailleurs cette prise en compte globale.

« La raison d’être, la finalité supérieure de l’entreprise, c’est sa contribution au monde. » Thierry BRIGODIOT, associé PRAGMA

La raison d’être, la finalité supérieure de l’entreprise est sa contribution au monde. Il y a une forme d’exigence dans sa formulation, dans la réponse, authentique, à apporter à la question qui se pose : que manquerait-il au monde si l’entreprise n’existait pas ? Et au-delà de la formulation, il y a une exigence à s’embarquer dans une finalité supérieure.

La vocation de l’entreprise révèle une convergence d’enjeux

Une exigence de cohérence aussi. Si l’on considère que la raison d’être de l’entreprise englobe les expressions de toutes ses parties prenantes, celles-ci doivent s’ajuster pour donner un sens et une singularité à cette contribution. Réfléchir au bien commun, formuler sa raison d’être (ou sa vocation, ou sa finalité supérieure) révèle une convergence d’enjeux, enjeux qu’il faut articuler. Cela pose la question des valeurs, de la coopération, de la contribution de toutes et tous, de la performance au sens large.

Questionner la finalité supérieure de l’entreprise reconvoque le projet commun

Ce questionnement sur la finalité supérieure de l’entreprise recrée du lien entre toutes ses parties prenantes. Il reconvoque le projet commun. Quand PRAGMA interroge par exemple les collaborateurs d’une société de financement de véhicules, tous disent que la raison d’être de leur entreprise est de faciliter l’accès aux mobilités pour les particuliers. Leur vision va bien au-delà de l’achat d’une voiture.

« C’est dans le cadre d’une raison d’être globale que doivent se définir les stratégies. » Patrick PAPAS, associé PRAGMA
 
Faire coïncider la vision des collaborateurs avec celle des actionnaires permet à tous de se retrouver dans cette finalité. C’est dans le cadre d’une raison d’être globale, que doivent se définir les stratégies et les modalités opérationnelles, et ce, dans l’optique d’une augmentation de la performance dans toutes ses dimensions.
Signe que la raison d’être est intrinsèque, une ressource immanente à l’entreprise, les collaborateurs savent immédiatement dire ce qu’elle est. Cela vaut de l’or. Cette conscience de la finalité supérieure de l’entreprise est quelque chose qui transcende, c’est un retour à l’essentiel.
 
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